Les parois cellulaires des plantes sont composées d’un réseau de pectines dont le réglage fin par les polygalacturonases joue un rôle clé dans la modulation de la chimie et de la mécanique de la paroi cellulaire, ce qui a un impact sur le développement des plantes.
Des chercheurs de l’UMRT INRAE 1158 BioEcoAgro – BIOPI Biologie des Plantes et Innovation, Université de Picardie (Amiens), en collaboration avec de nombreuses équipes de chercheurs, présentent les deux premières structures cristallines de polygalacturonases d’Arabidopsis thaliana, la PGLR et l’ADPG2 qui sont co-exprimées pendant le développement de la racine.
L’UMR 1136 IAM (Université de Lorraine) a collaboré à ce travail et a notamment utilisé la technologie switchSENSE disponible sur la plateforme ASIA afin de déterminer les dynamiques enzymes-substrats.
Les résultats viennent de faire l’objet d’une publication dans The Plant Cell [Safran J., Tabi W., Ung V., Lemaire A., Habrylo O., Bouckaert J., Rouffle M., Voxeur A., Pongrac P., Bassard S., Molinié R., Fontaine J.-X., Pilard S., Pau-Roblot C., Bonnin E., Larsen D.S., Morel-Rouhier M., Girardet J.M., Lefebvre V., Sénéchal F., Mercadante D., & Pelloux J. (2023). Differences in the crystal structure of plant polygalacturonases specify enzymes’ dynamics and processivities to fine-tune cell wall pectins. https://doi.org/10.1101/2022.06.22.497136].
