Cette thèse a reçu un co-financement Institut de Convergence CLAND et Office National des Forêts. Cette thèse doit débuter fin 2018 et se déroulera essentiellement sur le campus de l’Université de Paris-Sud Orsay.
- Encadrement
Eric Dufrêne (DR CNRS) (directeur de thèse)
Christophe François (CR CNRS) (co-encadrant)
François Lebourgeois (Prof AgroParisTech) (co-encadrant)
- Laboratoire d’accueil
Laboratoire Ecologie, Systématique, Evolution
(UMR 8079 CNRS / Université Paris-Sud / AgroParisTech)
- Résumé
Dans un contexte climatique et économique non stationnaire, la gestion durable des ressources forestières apparait comme un enjeu majeur. L’état du développement des modèles à base écophysiologique couplés avec des modèles à base dendrométrique permet d’envisager leur utilisation pour mieux comprendre et prédire les interactions climat-gestion. Dans ce projet, il s’agit d’évaluer l’aptitude d’un tel modèle (i) à simuler la croissance dans des réseaux sylvicoles expérimentant des larges gradients de densité (croissance libre à autoéclaircie), (ii) d’utiliser le modèle pour définir / identifier des itinéraires sylvicoles susceptibles d’améliorer le compromis croissance résistance / résilience dans le but d’assurer une production soutenable du bois en forêt, (iii) d’utiliser le modèle comme outil de prédiction de la production de biomasse dans le cadre du changement climatique (scénarios climatiques couplés avec des scénarios de gestion). On traitera dans cette thèse principalement du cas du Chêne sessile, une ouverture étant proposée sur le Douglas.
- Mots clés
Modèle couplé écophysiologique-dendrométrique, sécheresse, densité, changement climatique, production, Chêne sessile, Douglas, réseaux sylvicoles